AutoAuto
Date de parution : 12/02/2002
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12.00
La conductrice est au volant, les mains à dix heures dix. À travers le pare-brise elle saisit des fragments d'un quotidien auquel elle communique un étrange effet de contraste. Des camions, des voitures, des carrefours, des segments de routes et d'autoroutes apparaissent et disparaissent. Des silhouettes aussi. Dans ces notations fugitives, ces croquis à l'humour léger, affleure la tendresse de l'auteur pour ses personnages de rencontre. En contrepoint, dans l'Auto, touche par touche, la conductrice prend corps. 
Informations
Date de parution : 12/02/2002
ISBN : 9782913904149
Largeur : 135mm
Hauteur : 200mm
Poids : 0.090Kg
Nombre de pages : 80
[La Dernière Heure, B.B.]
Véronique Janzyk habite le centre de Charleroi. Elle prend chaque jour sa petite voiture blanche pour rejoindre son bureau. Une heure quotidienne de trajet, qui, à force d'habitude, laisse pour la plupart des automobilistes la place à la rêverie et au détachement.
Véronique note tout. L'eau qui glisse sur le pare-brise, la petite mendiante au carrefour, le piéton qui attend désespéré au bord du trottoir, que l'on s'arrête pour laisser passer et qui traverse en vous regardant d'un air dédaigneux, le corbillard arrêté au milieu du carrefour qui demande son chemin, l'éclairage de l'autoroute dont les lumières s'allument toutes en même temps. Des scènes ordinaires, d'une vie d'automobiliste ordinaire. Mais des scènes qui, mises bout à bout, forment une sorte de continuité, une sorte de voyage, réel et intérieur.
[.]  

[«La route contre la routine prise par Véronique Janzyk», La Dernière Heure, Sophie Potie]
[.] Une route. Une routine. Jusqu'au déclic. « Un jour, j'ai pu éviter de justesse un lapin surgi de nulle part. Soulagée, j'ai accéléré et là, un second est venu se jeter dans les roues de ma voiture. Cette histoire a réveillé mon imagination. Je l'ai interprétée comme étant un conte dont la morale était de ne pas se réjouir trop vite. À partir de ce jour, je me suis mise à noter toutes ces petites images qui nourrissent notre quotidien ».
Outil du quotidien, la voiture n'en est pas moins un sas entre deux réalités : isolé du monde, le conducteur se retrouve enfin seul avec lui-même et ses pensées. Pensées portées par la musique ambiante ou encore l'odeur d'un arbre magique pendouillant au rétroviseur. « La voiture est un lieu privé que l'on porte dans la vie publique. Mais avant tout, c'est un petit chez-soi qui côtoie la réalité », poursuit la jeune femme.
De sa plume sont sortis des kilomètres de phrases disposées en courtes saynètes décrivant des images de la vie quotidienne où se marient magie et drôleries. « Les images se bousculent dans ma tête mais la plus belle est très certainement ce moment de légèreté lorsque s'allument les réverbères d'autoroute. C'est ouvrir les yeux sur la beauté du quotidien ».  

[«Assis à côté d'elle», Ciné télé revue
« Certains piétons tout discrets, en retrait sur le trottoir. »
Le ton est donné par ces quelques phrases extraites d'Auto. Nous sommes assis aux côtés de la conductrice. Chaque texte court est une impression, une tranche de vie. Voitures, camions, passants, tout y passe avec une précision déstabilisante. À travers le pare-brise de sa voiture, l'auteur nous fait vivre autrement la route. Les notes prises au vol, entre deux trajets, sont tantôt teintées d'humour, tantôt tendres. Elles sont l'histoire de différentes rencontres, mais aussi de séparations. Voilà un ouvrage qui, si cela ne s'opposait aux règles élémentaires de la prudence, se lirait volontiers dans les embouteillages ! Comme un peintre intimiste, Véronique Janzyk esquisse une vision joliment féminine du monde de l'automobile.  

[«Le road book de Véronique», Provivial
« La voiture, c'est la liberté », proclamait un slogan des années 1960. Chargée de la communication à l'Observatoire de la Santé, Véronique Janzyk vient de démontrer qu'elle connaissait ses classiques.
Enfant unique, Véronique Janzyk a très tôt éprouvé le besoin d'écrire, une passion qui a guidé ses choix professionnels. Un jour, en quittant son bureau au volant de sa voiture, elle fait successivement deux rencontres d'apparence insignifiantes qui vont agir comme deux flashes. 
« À partir de là, je ne me suis plus seulement contentée de regarder devant moi comme n'importe quel automobiliste prudent. J'ai commencé à observer les gens que je croisais et à relever certains détails que je consignais dans un carnet de route. C'était la vie qui défilait devant mon pare-brise. Même mes navettes quotidiennes entre Charleroi et Mons me paraissaient plus légères parce qu'elles m'apportaient chaque jour du nouveau, de l'inattendu. » 
« Vision inattendue d'un grand autocollant "Attention bébé à bord" sur les flancs d'un camion. Et celle complètement incongrue d'une plaque d'immatriculation de Mercedes commençant par SDF. »
Chemin faisant, Véronique Janzyk a engrangé des kilomètres de phrases, sans jamais connaître la panne sèche.   

[«Mon auto c'est ma liberté», Le Vif / L'Express, Marc-Emile Baronheid]
Un premier livre tout en nuances sur l'irrésistible attention de l'automobiliste. On saura désormais que le rétroviseur ne sert pas qu'à redessiner le contour des lèvres. 
« (.) J'accumulais des notes depuis longtemps, mais je manquais d'un point de vue. Auto est devenu le sujet. Lorsque je prenais ma voiture pour aller travailler, je ressentais à chaque fois un moment intense de liberté, le moyen d'échapper à cet univers si fortement balisé par l'ensemble des tâches quotidiennes. Au volant je suis très concentrée, assez prudente et attentive à tout. Parler seule en conduisant ? Jamais, J'allume la radio, je fredonne, j'écoute des cassettes d'Hubert-Félix Thiéfaine. » 
« Ce livre a un découpage et une écriture cinématographiques. L'aménagement, la mise en ordre des séquences m'ont demandé autant de temps que l'écriture première. »  

[«Voir la route autrement», La Gazette, Catherine Bastin]
Disponible, écoutante, regardante, consentante, Véronique Janzyk, tous sens en éveil, n'abandonne aucun détail.?Concentrée sur les anecdotes, les conversations, les attitudes, les scènes de rues, elle dérobe partout où elle passe des moments de grâce, des parenthèses existentielles, des histoires inachevées, des bavardages futiles. Pour rythmer ce bout à bout de séquences, elle laisse sa petite musique intérieure ordonner les scénarios. [.] En quatre vingts pages, elle dissèque sa route et découpe les croisements.  

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