Antonio De La Gandara 1861 1917Antonio De La Gandara 1861 1917

Antonio De La Gandara 1861 1917

XAVIER|MATHIEU

Editeur : ILLUSTRIA
Date de parution : 01/09/2011
  • Paiement sécurisé
  • Notre réseau de librairie
  • Un service client à votre écoute
Disponible
49.00
Surnommé le gentilhomme peintre par Edmond de Goncourt, M. de
La Gandara, reste célèbre pour ses portraits féminins. Ses débuts,
dans la mouvance des Hydropathes et du Chat Noir, furent marqués
par l'admiration vouée à Goya et Velásquez auxquels il emprunta la
palette. Après sa rencontre avec Robert de Montesquiou, naquit sa
vocation de peintre mondain. Dans ses représentations, il recherche
en tout l'élégance : celle du costume, de l'attitude, de l'expression. Il
utilise des colorations atténuées, des atmosphères qui enveloppent
précieusement ses modèles. Inspiré par les ambiances de Whistler, il a 
été le peintre de la femme distinguée, habillée par les grandes maisons
de couture telles Worth, Paquin, Chéruit. Il y a dans la traduction en
pied de ses modèles, de la vaporeuse et svelte grâce anglaise à la
Gainsborough. Ses personnages « semblent prêts à descendre de la
toile tant ils sont vivants » et c'est pour cela que sa production était
tant recherchée aux vernissages des grandes expositions. Il a aussi
excellé dans les pastels et nous a laissé de délicieuses natures mortes
inspirées par Chardin et Ribot. On n'oubliera pas non plus sa vocation
de peintre des jardins où il promena une mélancolie qu'il a bien traduite
dans ses toiles du Luxembourg ou celles des parcs parisiens. 
La Belle Époque d'Antonio de La Gandara 
Paul Verlaine, Anatole France, Guy de Maupassant, Henri de Régnier,
Jean Lorrain, l'espiègle Colette, couchent d'inoubliables lignes pour les
bibliothèques tandis qu'Hugo disparaît. La structure d'Eiffel commence
son ascension. Liane de Pougy, la Belle Otéro, Émilienne d'Alençon
poussent à un art inégalé : le pouvoir des courtisanes. Goncourt ferme
son journal avec les confidences de ses visiteurs. Sarah Bernhardt
fait vibrer son public et Sardou accumule les monuments théâtraux.
Debussy compose Pelléas et Mélisande. Saint-Saëns, l'enfant prodige, 
écrit sa Danse macabre et se produit dans les salons où le Tout-Paris est
convié. Éric Satie introduit ses Gymnopédies. À Montmartre, Rodolphe
Salis, Aristide Bruant, Alphonse Allais animent les cabarets. André Gill
ou Charles Cros, écrivent les mélodies que l'on fredonne toujours sans
en imaginer l'âge. Henri Rivière introduit le théâtre d'ombres, tandis
que Gallé, Lalique créent des oeuvres inspirées.
Informations
Editeur : ILLUSTRIA
Date de parution : 01/09/2011
ISBN : 9782354040215
Largeur : 240mm
Hauteur : 320mm
Poids : 2.400Kg
Nombre de pages : 308

Vous aimerez aussi

Du même auteur

detail-product-01
T_LITTERAL